Cette semaine, on ne parle toujours pas performance, mais “présence”.
Et si le mouvement n’était pas une case à cocher, mais un moyen de revenir à soi ? Comme un refuge. Je vous parle de sirènes, de souffle, de sécurité intérieure… et de pourquoi habiter son corps, c’est peut-être déjà arrêter de vouloir le corriger.
Comment ça va vous par ici ?
J’espère que tout roule pour vous et que ce mois de mai vous offre quelques moments doux, du soleil et, pourquoi pas, un peu de temps pour vous.
Dans cette édition n°18 de LUDI PAR ECRIT, on prend un virage plus intime.
Une lettre pour celles qui ont envie de se poser, respirer, ressentir. (Et un rdv dimanche soir en LIVE sur instagram “Foodons nous la paix" à 19h. J’en parle à la fin de la news !)
Parce que parfois, il ne s’agit pas de faire plus, mais juste d’être là.
De bouger sans but. D’arrêter d’expliquer. Et d’habiter son corps autrement que comme un chantier en travaux.
Alors, comme chaque vendredi, on s’assoit ensemble, vous et moi, autour d’une jolie table imaginaire. On papote, on ralentit, on prend ce petit temps suspendu. Je m’occupe du diabolo fraise et de la boule à facettes que j’accrocherais bien au dessus de notre table ! Vue mer of course !
Allez, je me lance. Vous êtes ready ?
C’est parti.
Et si habiter son corps, c’était déjà arrêter d’en parler ?
Hier, j’ai dansé.
Rien de foufou hein, ça m’arrive souvent : juste un moment, chez moi, avec une musique africaine cette fois et des percussions qui transportent (Dance Zulu)
Et ça m’a fait réfléchir après coup. Si si 🧐
Au plaisir de bouger pour rien, pour soi. De laisser le corps parler, sans chercher à le maîtriser, sans but. J’aurais pu dire que c’était “satisfaisant”, “émouvant”, “un peu mystérieux” peut-être? Mais soyons honnêtes : aucun mot ne raconte vraiment ce que c’était.
La danse, comme tant de choses belles en ce monde, résiste à l’analyse.
Et le mouvement, au fond, c’est ça : il faut le vivre. Point.
Comment trouver en effet les mots pour décrire cette sensation folle que procure la nage par exemple ?
Glisser en crawl à la surface de l’eau sans effort, plonger dans les vagues, se prendre pour une sirène en partant en apnée quelques instants…
Ne plus rien entendre, juste ressentir et contempler l’immensité autour de soi. Sentir cetteunionfusion avec l’eau, et avec tout ce monde sous-marin féerique…
Comment transmettre ça à quelqu’un qui n’a jamais nagé, et qui est assis là, au fond de son canapé ?
Et si le mouvement ne cherchait pas à se justifier, mais à se vivre ?
Ressentir au lieu d’expliquer
Il y a dans le corps des choses qu’aucun mot ne peut vraiment traduire.
Des élans qu’on ne commande pas. Des pulsations qu’on ne comprend pas, mais qu’on sent. Parfois, c’est un souffle plus vaste qui s’invite après un étirement et qui entraîne un bâillement plus ou moins sonore 😇
Parfois, une chaleur qui monte, un frisson, une vague de calme inattendue.
On peut parler technique — mobilité, posture, renforcement, prévention des douleurs. Et tout ça, bien sûr, a sa place.
Mais ce n’est pas là, selon moi, que se cache la vérité du mouvement. Ce qu’il réveille. Ce qu’il délie. Ce qu’il murmure quand on prend le temps d’être vraiment dedans.
Le mouvement, au fond, ce n’est pas cocher une case.
C’est un terrain de jeu. Un espace de présence.
Une façon de se retrouver, sans mental, sans masque.
Juste avec soi. C’est ça le “mouvement qui nourrit” selon moi.
Et ça nous amène à une autre expression qu’on entend partout...
"Reconnecter à soi", ça veut dire quoi, au juste ?
On lit ça partout : “se reconnecter à soi”. C’est aussi ce que j’entends souvent comme intention lorsque vous arrivez en escapade…KESAKO au juste ? Encore un truc new-age complètement perché ? 🦄
Puis au fond, sait-on vraiment ce que ça veut dire ? Est-ce qu’on sent ce que ça implique… dans le corps ?
Souvent, on veut déconnecter du quotidien pour mieux se rebrancher à l’intérieur. Dans un jargon un peu moins paillettes, c’est ce qu’on appelle la neuroception : notre capacité à ressentir “les trucs” internes — ces signaux subtils qu’on n’entend plus trop quand la tête tourne à plein régime.
Et justement : dans un monde où on vit surtout dans sa tête… c’est pas toujours évident. Mais ça passe par le corps. Toujours.
Et la bonne nouvelle ?
👉 Vous êtes déjà au bon endroit — en cours en ligne ou en escapade.
Parce que c’est exactement ce que l’on fait. Ensemble. Se rebrancher à l’intérieur.
Et puis il y a cette envie qu’on entend souvent — parfois même qu’on se répète à soi-même...
"Je veux changer mon corps" — oui, mais êtes-vous dedans ?
On veut souvent changer son corps parce qu’on le regarde à travers le prisme du “pas assez”.
Pas assez ferme.
Pas assez fin.
Pas assez jeune.
Pas assez conforme à ce qu’on croit devoir être.
Je ne pointe personne du doigt — je le dis parce que je le connais, ce regard-là. Je l’ai eu sur moi, souvent. Et parfois encore, il revient.
Mais pour espérer changer quoi que ce soit, encore faut-il y être, dans ce corps. Pas juste le scruter. Pas le pilonner d’attentes ou de corrections.
L’habiter. Vraiment. 🙏
Revenir aux sensations. Se déposer dans ce souffle, cette tension, ce frisson qui nous appartient. C’est ça, se reconnecter. Ni plus, ni moins.
Et pour ça, il faut parfois faire taire sa tête, baisser un peu le volume de l’autocritique intérieur ! Et doucement, petit à petit : oser se faire confiance. Le corps sait, il ne ment jamais.
Je suis assez.
Juste comme ça. Ici. Maintenant.
Et quand la confiance revient, un autre processus se met en place...
La confiance crée la sécurité… et la sécurité renforce la confiance
Quand on commence à se faire plus confiance (i.e à “faire confiance au processus”), on active la branche parasympathique de notre système nerveux.
Celle qui apaise.
Qui soutient notre digestion.
Qui nous relie au monde.
Comme quand on regarde un coucher de soleil, sans rien dire. Juste là. Présente.
À l’inverse, quand on se répète “je ne suis pas assez ….”, c’est l’alerte qui s’active. Comme si une alarme incendie hurlait sans interruption… alors qu’il n’y a pas de feu. Le cortisol grimpe, le stress s’installe. Parfois durablement.
Et sous tension constante, aucune transformation durable n’est possible.
Le changement, le vrai, a besoin de sécurité intérieure.
Et cette sécurité-là, on ne l’impose pas.
On la cultive.
Avec du mouvement.
Avec le souffle.
Avec la respiration.
Et justement, ce mouvement… il est souvent notre meilleur allié.
Le mouvement comme chemin vers la réconciliation
Redescendre dans son corps. Lui faire confiance. Se connecter à son souffle, à ses muscles. C’est retrouver son pouvoir. Sa boussole interne.
On arrête de lutter contre. Et on commence doucement à se réconcilier, à s’aimer mieux… même si c’est pas beaucoup au début. C’est toujours l’histoire des petits pas ! Vous commencez à la connaître si vous me lisez ici ou que vous avez lu mon dernier livre “Pilates ta vie”.
Le Pilates, tel que je l’enseigne, permet ça.
Enfin, j’espère 😂
Pas pour sculpter le corps à tout prix, mais pour s’ancrer en soi, jour après jour…. Généralement, cette quête “esthétique” du corps sculpté et transformé arrive ensuite, comme la cerise sur le gâteau, une fois qu’on a lâché cette obsession première…
Ce n’est pas toujours facile, mais je vous le répète :
Il n’y a pas besoin de souffrir pour réussir à s’aimer.
Petit rappel ci-dessous avant d’aller plus loin 👇
Les cours en ligne de Pilates
Si vous me suivez depuis un moment, vous savez que je parle souvent de ces 20-30 minutes précieuses de mouvement !
Pourquoi ? Parce que c’est souvent ce qui change tout : pas un défi fou. Pas un "il faut" ou un challenge supplémentaire. Juste une dose régulière de mouvement, qui fait du bien. Pas besoin de faire “plus”, juste de faire à votre rythme.
🧘♀️ Le rythme que je propose ?
→ 3 cours en LIVE par semaine (40 minutes ensemble, guidées)
→ Et les autres jours, si le cœur vous en dit : des petits formats de 20 minutes accessibles dans les replays, ou dans les packs (comme Follow Your Mood).
C’est un équilibre que j’ai pensé pour vous. Pas trop. Mais juste ce qu’il faut pour retrouver de la régularité, sans pression.
Si vous ne pouvez pas être là en direct le matin, les replays sont accessibles sur le studio en ligne depuis le mois de septembre en illimité pendant la durée de votre abonnement.
Vous pouvez aussi me répondre directement si vous avez une question 💌
Fin de la minute promo “cours en ligne” 🤣
Ce n’est pas une histoire de “moins”
Il ne s’agit pas de rapetisser son corps. Ni de traquer un chiffre sur la balance.
Encore moins de s’effacer pour ressembler à une célèbre brindille glamour des années 90 (c’était mon rêve à une autre époque …).
Je ne sais pas si vous l’avez aussi constaté mais c’est le retour en force de la maigreur partout. Les hashtags #skinny pullulent sur les réseaux sociaux sans aucune impunité incitant les plus jeunes à s’affamer pour rentrer dans un 34.
Il s’agit au contraire, d’occuper pleinement sa place.
De gagner en force, en présence, en ancrage.
D’ajouter plus de vie, de plaisir, de joie aux années qui passent.
Et si on changeait aussi de langage intérieur ?
On arrête de vouloir perdre du gras à tout prix — ce mot "perdre", à lui seul, dit déjà beaucoup….
Et si on parlait plutôt de gagner du muscle ? De la solidité. De l’énergie.
Ce n’est pas le même regard.
Et ce n’est surtout pas le même message qu’on envoie à notre corps.
Célébrons nos corps, même quand ils traversent des cycles, des doutes, des contrariétés. Ce n’est pas facile tous les jours, je sais. Je le sais même trop bien. Mais poser cette intention, déjà, c’est aller dans le bon sens.
Et chaque jour est une nouvelle page blanche pour essayer un peu mieux ❤️
Foodons-nous la paix !
Plus on vous présente des solutions miracles pour vous nourrir de façon “parfaite”, plus vous avez du mal à vous en dépatouiller ? Vous n’êtes pas seul(e) ! Et ça n‘est pas une fatalité.
Avec Lyse Petit-Jean, du compte @Yummix (174k sur Instagram) qui propose des recettes au Thermomix, nous parlerons ouvertement de ces troubles du comportement alimentaire que nous avons traversés elle et moi, sans complexes pour tordre le cou à tous les régimes, injonctions et autres folies du moment. Ca se passera dimanche 18/05 à 19h
Et maintenant, petit aparté logistique...
Le point sur le Pack Pilates avec accessoires
Petit mot logistique maintenant — et désolée par avance…
J’avais annoncé (un peu trop vite 😅) que le prochain Pack Pilates avec accessoires serait accessible gratuitement aux abonnées 6 mois.
Mais ce ne sera finalement pas possible : mes packs sont conçus pour être accessibles à vie, et techniquement, c’est un peu le bazar de créer un accès temporaire, comme pour les replays.
Je suis déçue. Parce que j’y tenais. Et que j’aime tenir parole.
Ce que je vous propose à la place :
Je vous avais lancé cette idée pour compenser les congés en août, sans live.
Et hors de question de vous laisser sans rien.
Bon, en vérité, il n’y a pas rien puisque vous avez accès à tous les replays depuis septembre si vous êtes abonnée et/ou tous les packs. Mais je tournerai des petits cours en plus toutes les semaines, sous forme de replays, rien que pour vous.
Une belle continuité pour garder le lien… et la régularité, avant la rentrée !
Le PACK 2025 avec accessoires sort le 28 mai, comme prévu (même peut-être avant 😜). Il sera, comme toujours, accessible à vie, pour toutes celles qui voudront l’adopter.
Il y a 10 vidéos au total, qui vont de 15mns pour le warm-up à 35mns soit 4h30 de vidéos en tout.
Il faut prévoir les mêmes accessoires que pour les cours de Pilates Sculpt en abonnement :
Magic circle,
Bandes,
Petit ballon,
Poids,
Bande de résistance (sinon la bande Pilates marche aussi, il faut juste faire un noeud)
et une vidéo bonus que vous m’aviez déjà demandée pour celles qui ont un rouleau de Pilates (le “foam roller”).
Ne vous inquiétez pas : tout est expliqué dans la vidéo d’Introduction
Bon voilà, ça y est : j’ai terminé !
Mais notre tour de table continue : c’est à vous, à toutes celles qui ont envie de partager un mot, une sensation en commentaires 👇
Je vous embrasse fort et à dimanche 9h sur le tapis !
Ludi
Salut Lugdivine, cela fait maintenant plusieurs mois que je te suis sur les cours en Replay, sur Instagram, sur tes newsletter et j'aimerais bien me retrouver en escapade ou autour d''un verre de limonade...allez et ben on va dire que c'est mon tour. Chaque semaine, je lis attentivement tes newsletters et elles résonnent chez moi, elles font échos, j'ai l'impression de vivre tous ce que tu nous racontes. J'ai 43 ans, toujours à la recherche d'être parfaite :
Dans mon couple, j'ai toujours tout fait, porter le couple, être là pour celui avec qui tu vis depuis tes 18ans. Et puis je pensais avoir la vie parfaite, mariée, 2 filles, une belle maison, mon travail de prof.... mais quand même toujours à chercher à être parfaite. Ma meilleure amie me disait souvent, arrête de vouloir être parfaite, que tout soit parfait, ce n'est pas possible.
Mon corps, toujours a rechercher d'avoir un corps parfait pour mon mari, pas trop de ventre, faire attention à ses cuisses.
Être maman, toujours être là, se plier en 10 pour que tout rentre dans une journée, les activités, l'école, les copines et le quotidien.
Et puis quand même essayer de faire du sport, course à pied, pour s'entretenir 🤣.
Je voulais réprendre la danse, chose que j'ai fait pendant le confinement en faisant de la barre à terre, c'était bien, un vrai moment que pour soit. Et puis la vie a repris et la course à être parfaite aussi.
Et bam, en juillet 2021, un cancer du sein... là tout s'écroule. Beaucoup de choses remis en question. Mon cancer ne s'est pas vu, pas de chimio. Mon mari pas présent comme j'ai pu l'être pour lui, mes filles qui pensaient que j'étais en vacances, ben oui maman est à la maison...et finalement cette année de traitement m'a fait prendre conscience de la vie, et que je devais faire des choix. J'ai pris la décision de vivre pour moi, j'ai quitté mon mari. Mes filles ont été très en colère, cette situation a été très difficile à vivre en tant que maman voulant être toujours parfaite, là pour le coup, le côté parfait, on oublie.
J'ai eu l'impression de vivre ma vie d'adulte, de m'assumer, de faire mes propres choix.
Ce cancer a été un déclic et une sorte de défi. Mon corps a changé, l'hormonothérapie me fatigue, me crée des douleurs articulaires, j'ai l'impression d'être une tamalou. J'ai eu beaucoup de mal à l'accepter. Aujourd'hui encore, j'ai du mal à accepter mon corps, je trouve que j'ai trop de ventre, des grosses cuisses, mais je ne fais plus les bêtises d'avant où j'étais capable de beaucoup moins manger pour perdre. Ma forme physique également, je courais beaucoup et puis la maladie a freiné tout ça, je bataille à retrouver mon niveau, d'ailleurs j'ai compris que je ne le retrouverai pas. Alors j'ai changé de sport, je fais du vélo de route, pas de comparaison possible avec avant, alors ça me va bien, je sais que je progresse.
Et puis depuis septembre, je fais du pilates avec toi en Replay car travaillant à 1h45 de chez moi, difficile d'être là pour les live. Le pilates c'est comme la danse, cela me permet de me centrer sur moi et de ne pas penser à autre chose, autrement tu ne le fais pas correctement. Cela m'évite d'avoir le petit vélo qui tourne. Je n'ai pas l'impression de maigrir mais je resculte mon corps, j'apprends à l'accepter. Je n'arrive pas à faire tous les cours, mais l'intention est là.
Ce weekend j'étais de mariage et je me suis trouvée belle, j'ai dansé tout ce que j'ai pu jusqu'à 4h du mat, le petit vélo n'était pas là, mon nouveau conjoint m'aime comme je suis et me le répète très souvent et c'est très réconfortant.
Mon rêve aujourd'hui c'est de prendre du temps pour moi, quand je te suis en escapade, je me dis whaou, ça c'est pour moi. Alors il faut juste que les planètes s'alignent, que je trouve la bonne date, ben oui car quand tu es prof, t'as des vacances mais tu ne peux pas partir en dehors de ces périodes.
Je crois que ma limonade est terminée. Ça faisait un moment que je voulais écrire. Je ne suis pas parfaite, mais j'essaie de vivre les choses comme elles viennent. Tes pensées que tu nous livres me font beaucoup de bien et me permettent de me dire que je ne suis pas seule à traverser des moments difficiles, de questionnement.
Merci beaucoup Lugdivine pour ce que tu apportes chaque semaine.
J'espère que nous arriverons à nous croiser un jour.
Je te fais une bise
Cette newsletter est tellement mon rencard préf de la semaine oh ! Il y a aussi les lives bien-sûr mais disons qu’ici mes ischios ils ne quittent pas le navire quoi… 🫠 Y’a juste le petit cœur de beurre qui fait des bons 👼🏼
Merci d’avoir réussi à me faire aimer, pour la toute première fois, une routine. Les routines avec toi ont des goûts d’aventure et ça, ça me plaît beaucoup trop ! Mais alors encore plus que l’eau des cornichons ou les pâtes au citron quoi. C’est dire ! Le passage sur l’eau, autant te dire que j’y étais… j’ai même senti l’iode et la peau qui pègue de l’eau de mer.
Avec toi, chaque phrase devient un mantra. Les diabolos fraise se terminent bien trop vite à mon goût… Mais je savoure le fait de pouvoir être attablée à tes côtés. On a beaucoup de chance. Des moments suspendus dans le temps où j’aimerai retenir les grains de sable. Et au final, douce ambivalence, que cette poignet de sable, vite vite se dérobe entre mes doigts pour arriver à la semaine prochaine ! La même ambivalence dans les sentiments qui me traversent au fil de ta newsletter : je commence à te lire (t’écouter en vérité !) avec le cœur plein d’excitation et quand je sens les dernières phrases arriver, il se teinte aussitôt de mélancolie. Ça passe trop vite alors je savoure. Et je relis. Alors bien-sûr je bois mon diabolo fraise (en attendant qu’on passe au stade de l’apéro…) mais ce sont surtout tes paroles que je bois moi 💎 Merci de nous faire rentrer dans cette bulle d’intimité dont je voudrai qu’elle n’éclate jamais… Parce qu’on y est bien. Sereine. Entière. Vivante. Bien. Juste bien. Ici et maintenant. Pour l’éternité, et même après ❤️🔥