Je ne reste pas deux jours sans le faire
La régularité qui change tout (sans pression, promis)
Cette semaine, je vous parle de cure de légumes (encore), de peur de manquer, de régularité sans pression, et de cette tendance TikTok qui m’a fait sourire.
Pas de recettes miracles, juste des petites graines à semer, à bouger, à vivre.
Et une question qui reste : après quoi on court, finalement ?
🌴 Tour de table du vendredi
J’espère que vous avez la forme !
J’écris cette news avec plein de choses à vous dire, mais dans ma tête c’est encore un sacré chantier. Et en plus, je suis à Lisbonne en escapade avec 1000 distractions autour et entre deux cours 🤯🧐
Alors, je vous propose comme chaque vendredi de nous attabler autour d’un petit verre — et avec « vue mer et palmiers svp, sinon rien » — pour entamer cette conversation entre nous.
Allez, je lance ce tour de table !
Ready ? C’est parti !
🎁 Le concours du moment
Débutons par ce jeu-concours de folie que l’on a lancé avec Anne Cali mercredi :
à gagner, une cure de massages drainants « GAD » (7 séances au total, valeur 990 euros),
les 2 premiers rdv bilan (valeur 130 euros),
un abonnement à mes cours en ligne de 3 mois.
De quoi se mettre bien pour entamer en beauté ce mois de mai ! 🙏
👉 Résultat jeudi 8 mai !!!
Pour jouer, c’est par ici.
🥦 Mono-diète : pourquoi j’ai dit oui
On s’était quittées la semaine passée sur mon expérience de la mono-diète de légumes d’une semaine au centre Joli Jeune de Carro (je rappelle que je n’étais pas invitée, j’ai juste un code LUDIPRESSO pour celles que ça intéresserait !).
Si je prends le temps de revenir sur cette expérience, c’est pour répondre à des questions que j’ai reçues depuis :
Je n’ai pas fait cette cure pour perdre du poids.
Il y a quelques années en arrière, en revanche, ça aurait été clairement l’objectif premier. Faire une cure pour maigrir, ça marche très bien sur le moment… mais tout le monde reprend derrière, voire plus si l’on reste sur de mauvaises habitudes. Donc : aucun intérêt.
Après avoir écouté de nombreux podcasts, regardé des documentaires ou lu — entre autres — les livres du Dr Mindy Pelz (qui prône le jeûne sous toutes ses formes pour la femme ménopausée), et celui du Dr Stacy Sims (qui au contraire prône l’exact opposé), j’avais besoin de mener mon enquête pour me faire ma propre opinion, et arrêter de croire le dernier expert qui avait parlé.
Stop aux croyances, passage à l’action…
Il s’avère que je suis plutôt de la team du Dr Stacy Sims désormais. :)Je voulais rencontrer Agnès, la fondatrice du centre, qui avait souffert elle aussi de TCA, et comprendre par curiosité son processus de guérison à travers ses multiples jeûnes. (Désormais, elle fait des mono-diètes lorsqu’elle en ressent le besoin… 1 à 2 fois par an.)
Le fait qu’Anne Cali me raconte à son tour sa propre expérience de la mono-diète a fini de me convaincre. Et j’ai bien fait !
⚠️ Attention : en me relisant, j’ai conscience que certaines peuvent prendre des raccourcis…
👉 Si vous souffrez de TCA, sachez qu’il n’y a pas qu’une seule méthode pour guérir, et que cette voie-là peut ne pas convenir à tout le monde.
Moi j’aurais pas pu à l’époque, par exemple.
Bien se renseigner sur les contre-indications en tout cas avant de s’inscrire !
➤ On ne fait pas d’ailleurs de jeûne lorsqu’on est fatiguée ou en carence.Enfin, je voulais me reposer.
À côté de chez mes parents, les enfants en vacances aussi, pas loin… et moi dans mon cocon !
Une sorte d’escapade en Provence rien que pour moi 🌴 🌊 ☀️
🧠 Sentir qu’on est en sécurité
Cette parenthèse m’a permis de toucher du doigt une peur que je porte encore, quelque part au fond : celle de manquer.
Et pourtant, il ne s’est rien passé de grave.
J’ai mangé moins, oui, mais j’étais encadrée, reposée, en sécurité.
Et devinez quoi ? Je ne suis pas morte de faim abandonnée sous un pont.
Un jus de légumes le matin, une assiette de légumes à midi et un bouillon le soir — pendant 6 jours. C’est tout. Et j’ai tenu. Tranquille.
Parce que notre système nerveux, lui, ne fait pas trop la nuance.
Son job, ce n’est pas de nous rendre heureuses, c’est de nous garder en vie.
Et pour ça, il est en alerte permanente : « Danger ou pas danger ? »
Si on lui envoie des signaux clairs, encadrés, bienveillants… il peut enfin lâcher un peu la bride.
Son taf encore une fois, c’est pas qu’on soit épanouie, c’est qu’on survive. Point.
Peut-être que ça vous parle ?
Quand on prive trop le corps de carburant, il se met en mode survie.
Il ralentit tout, jusqu’à l’arrêt des règles parfois, provoquant une fatigue extrême et beaucoup de carences…
À ce moment-là, le métabolisme de base (la dépense énergétique du corps au repos) s’abaisse, et c’est le cercle vicieux :
le taux de cortisol (hormone du stress) augmente,
l’hormone de la faim (ghréline) augmente,
l’hormone de la satiété (leptine) diminue.
Il brûle du muscle en premier et stocke du gras. Pas exactement le plan de départ, non ?
Cercle vicieux activé.
Et pour info, la plupart des études sur le jeûne sont réalisés sur une population masculine.
👉 Le Dr Stacy Sims, elle, déconseille clairement le jeûne long chez les femmes, surtout quand il devient récurrent et qu’on arrive en ménopause.
➡️ Si vous voulez creuser, je vous mets un lien ici.
🐢 Prendre le temps, enfin
Franchement, ce qui m’a fait le plus de bien cette semaine-là, c’est que mon système nerveux a pu souffler un bon coup.
Je me suis foutue la paix. Notamment sur instagram avec des statistiques en dégringolade depuis mon histoire de chiot que je voulais kidnapper en janvier dernier… le “shadow ban” est toujours là, c’est ainsi ! Je ne peux rien faire.
« Rando ou pas rando ? » → selon l’envie… j’en ai fait trois. Et c’était plutôt des balades :)
Le téléphone ? À peine sorti pour quelques photos et stories.Moins de scroll, moins de bruit. Pas de pression.
Des soins, du calme, du temps sans montre… j’ai vraiment débranché.
Et waouh, ça change tout. Mes supers résultats, me disait Agnès, sont en grande partie liés à la réduction de folie de mon taux de cortisol. A retenir !
✨ Le “dilly-dallying” ou l’art de ne rien faire
Au passage, je suis tombée sur une tendance TikTok (oui oui) qui, pour une fois, m’a parlé - en tout cas plus que le “Dubai chocolate à la pistache” qui a crée la rareté sur le marché et fait exploser les coûts de ce fruit à coque 😳… débilité : le “dilly-dallying”.
L’idée ? Traîner sans but. Flâner, regarder un coucher de soleil et avoir les larmes aux yeux, marcher sans objectif.
Redonner de la valeur à ce qui ne sert à rien.
Aujourd’hui, ça frôle l’acte de résistance douce :
dire non à l’efficacité à tout prix, et oui à l’art de juste être là.
C’est beau non ? Avait-on besoin de cette trend sur les réseaux ? Non, mais ça révèle toutefois un mouvement de fond.
Va falloir qu’on déménage je crois pour mettre en pratique tout ça 🤣 On est vraiment cinglés à Paris je trouve. Faut que j’en parle à Kiki tiens ! Le sud, on revient bientôt !
⛔ Marre de l’optimisation permanente
Et puis je crois que je suis pas la seule à en avoir marre du mode “optimisation permanente”.
Ce besoin de lever le pied, on le sent partout.
Dans les discussions, les corps fatigués, les week-ends qui lessivent plus que le boulot.
Même ici, en escapade à Lisbonne, je le vois : les filles arrivent rincées, littéralement sur les rotules !
Et les vacances, parlons-en… parfois c’est plus un tableau Excel qu’un moment de repos, surtout quand on a des gosses.
Mais ralentir, c’est pas une nouvelle case à cocher.
Pas besoin de méditer à 6h du mat ou de flâner avec grâce en robe blanche dans une prairie cheveux au vent.
Pas besoin de le faire "joliment" ou de le poster sur Instagram (ça c’est pour moi que je l’écris hein !)
Juste sentir ce qui fait du bien. Et s’y autoriser.
❓Après quoi on court, en fait ?
Alors oui, cette idée de faire moins, autrement, elle résonne.
Pas comme une lubie bien-être de plus, mais comme un vrai besoin de fond :
respirer, écouter ce qui se passe à l’intérieur, sortir du mode automatique.
Et la vraie question, au fond, c’est peut-être celle-là :
👉 Après quoi on court, finalement ?
On remplit nos journées, on enchaîne les cases à cocher — même celles censées nous faire du bien. Mais pour aller où ? Et à quel prix ?
Je pense souvent à ce titre d’in ouvrage de Christiane Singer :
« Où cours-tu ? Ne sais-tu pas que le ciel est en toi ? »
Vous l’avez lu ? On me l’a offert il y a 3 ans et je m’y replonge souvent tellement tout sonne juste 🙏
Et si on arrêtait deux minutes, juste pour voir ce qu’il reste quand on ne fait rien ? Parfois, ralentir, c’est simplement se retrouver.
Et c’est ce qu’on fait en escapade. Tout est propice à cette reconnexion essentielle à soi : des cours adaptés aux énergies du moment, des massages dingos (que celles qui ont testé les massages ayurvédiques de Paulain lèvent la main ❤️, de la danse, du surf et nos apéros…
Quel gros kiff !!! Merci la vie !
🔁 « Je ne reste pas deux jours sans le faire »
Pendant la semaine, on a assisté à plusieurs conférences le soir que j’ai trouvées très pros et instructives.
Pas d’injonctions, pas de “il faut”, mais des suggestions bien-être. Des idées à piocher.
À la fin, on a fait un petit tour de table : qu’est-ce que chacun emporte avec soi ?
Et ça m’a rappelé ce que je vous propose souvent en escapade :
choisir 5 mouvements qu’on aime et qu’on garde avec soi, pour les refaire chez soi, tranquillement.
Les fameuses petites graines à planter et à arroser quotidiennement pour les faire pousser.
Petit rappel : pour que la plante pousse naturellement, il ne faut pas sans arrêt la déterrer pour voir si elle pousse bien 😇
Ça vous parle non ?
Moi, il y a une phrase qui m’est restée :
« Je ne reste pas deux jours sans le faire. »
Simple. Efficace. Et je trouve que ça marche pour tout. Essayez, non ?
🌱 Les petites habitudes qui changent tout
Pas besoin de viser “tous les jours”.
Mais ne pas laisser deux jours passer sans bouger, respirer, s’hydrater, s’écouter.
C’est la régularité qui fait la différence. Sans pression, sans drame.
On ne perd pas de vue la ligne blanche devant nous.
Oui, il y aura des sorties de route — un deuil, une rupture, une fatigue, la vie quoi.
On fait ce qu’on peut, pas toujours ce qu’on veut. Et rien que ça, ça dégonfle pas mal la pression.
On répète, encore et encore.
C’est pas sexy, mais la répétition, c’est la routine des champions.
🪥 Comme se brosser les dents. On attend pas le week-end pour rattraper le temps perdu 🤣
💊 Ni 15 pilules contraceptives d’un coup à la pleine lune.
Si on veut du changement, ce sont des petits pas, réguliers.
Et si on rate un jour, on rate pas le lendemain.
C’est comme ça que la plupart de mes copains curistes sont repartis, avec des petites graines à faire pousser :
– boire un verre d’eau après chaque café ou verre de vin pour rester hydratée
– ajouter une source de protéines à chaque repas (je suis à la limite de dire qu’un repas sans protéines ne sert à rien tellement c’est important)
– bouger au moins 5 minutes par jour (Pilates, salutations au soleil, étirement…)
Des trucs simples. Répétés. Qui, mis bout à bout, finissent par changer la donne.
🟡 La régularité, sans pression
Comme le dit Camus :
« La vie est la somme de vos choix. »
Alors autant en faire des bons pour soi.
Pas parfaits. Justes. Ancrés. Accessibles.
Comme se lever un peu plus tôt trois fois par semaine pour bouger ensemble.
Oui, c’est tôt. Oui, c’est parfois dur de sortir du lit.
Mais 40 minutes, trois fois par semaine, ça change vraiment l’énergie d’une journée. Ça remet le corps en route, la tête au clair, le cœur un peu plus ouvert.
Et si on ratait un jour ?
On recommence le lendemain.
C’est ça, la régularité. C’est ça, choisir.
📆 Les cours continuent !
Et pour celles qui se demandent :
oui, même quand je suis en escapade, les cours continuent.
Ils sont enregistrés et dispo en replay depuis le tout début de septembre — à faire quand vous voulez, à votre rythme.
Les informations sont ici : les cours ludipilates
Et si vous préférez le live, on se retrouve mercredi 7 mai, comme d’habitude.
Trois fois par semaine, 40 minutes pour vous.
Pas pour performer, juste pour vous remettre en mouvement.
Pour vous faire du bien, vraiment.
💬 À vous maintenant
Bon, le tour de table est terminé…
et je crois que j’ai été sacrément bavarde aujourd’hui 😅
Alors je vous laisse volontiers la parole à présent, à toutes celles qui ont envie de partager un mot, une sensation, un écho.
J’adore nos échanges ici.
Et je suis toujours touchée par l’accueil que vous faites à cette newsletter que j’écris, chaque semaine, avec le cœur
Merci pour votre présence.
Je vous embrasse fort,
et à très vite — ici, en replay, ou en live mercredi 7 mai 💛
Ludi 🌺
Merci pour ces mots tellement justes, tout celà résonne énormément en moi et encore plus depuis que j'ai fait un vilain burn out et que j'approche des mes 50 ans. S'autoriser à ne pas faire grand chose, s'émerveiller encore plus des petites beautés du quotidien, bouger...vivre en écoutant son moi profond 🥰
C'est un vrai plaisir de te lire chaque semaine.
Bonne escapade Lisboète et à vendredi par écrit 🤩
J aime beaucoup ces newsletters . Ça me fait du bien . Et ça me dit qu une autre voie est possible. Ça rejoint ce que m avait dit une dame qui faisait de la médecine chinoise . La régularité . Prendre le temps . Mon mode de fonctionnement est à fond à fond… dans les graviers . Ou 300km/h ou 0… les petits pas c est bien aussi . Et on va beaucoup plus loin . Merci . C est le rappel dont j avais besoin . Juste la .